Cet ouvrage retrace les origines du reggae de l’Afrique à la Jamaïque, de l’époque de l’esclavage à la période post-coloniale. Il analyse les dynamiques socio-historico-culturelles qui ont permis l’apparition du reggae à la fin des années 1960 ainsi que les origines et les évolution du mento, du ska, du rocksteady, principaux mouvements musicaux populaires antérieurs au reggae. Il est agrémenté d’interviews et de photo inédites, de paroles de chansons ainsi que d’une bibliographie conséquente et d’une discographie complète et détaillée.
Catégorie : Documentation
CENTRE DE DOCUMENTATION
Le centre de documentation d’Ampli est un des moyens de la ressource en musiques actuelles.
Le fond documentaire se veut exhaustif, il compte 800 références (hors presse spécialisée) et s’adresse à tous les publics : porteurs de projets, professionnels, étudiants ou simples passionnés.
Un focus sera effectué régulièrement sur une sélection des dernières acquisitions bibliographiques, ainsi qu’une revue de presse/web.
Toutes les références bibliographiques sont consultables en ligne.
Le centre de documentation est ouvert à tous, les mercredis après-midi et jeudi après-midi de 14 h à 18h, sur rendez-vous.
La consultation sur place et le prêt (3 semaines) sont gratuits.
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Hellfest: Un pélerinage pour metalheads
Le travail présenté ici montre, à travers l’étude du Hellfest, festival annuel de musique metal se déroulant à Clisson en Loire-Atlantique, que cette musique constitue une véritable culture. Pour comprendre la place actuelle qu’occupe le Hellfest pour la communauté metal, il est nécessaire d’en connaître l’évolution depuis sa création, d’interroger les relations qu’il favorise entre festivaliers, entre festivaliers et artistes, et de questionner son rôle en tant que lieu permettant à une communauté sans ancrage géographique de se rassembler pendant un temps donné. Les sociabilités diverses qui se vivent au Hellfest ne peuvent se comprendre sans s’intéresser à l’économie particulière mise en place par les organisateurs, économie qui participe à la reconnaissance de l’événement. Les organisateurs ont eu et ont le souci de prendre en compte les souhaits des festivaliers, les rendant acteurs et non simples consommateurs et ont su associer les acteurs économiques locaux. Le Hellfest permet dans la vie de chaque métalleux une
pause dans un espace particulier, durant un temps délimité, offrant à chacun la possibilité d’affirmer ou de réaffirmer son identité à travers différents rituels. Il peut être considéré comme un pèlerinage pour la communauté metal.Corentin Charbonnier :
Docteur en anthropologie, chargé de recherche au LERFAS, formateur à la IRFSS Croix Rouge, au CHU, au CNAM, à l’ITS et chargé de cours à l’université, photographe de concerts en agence, Corentin Charbonnier publie ici son premier ouvrage, condensé de sa thèse d’anthropologie validée en décembre 2015 avec l’appui du festival et de divers partenaires. En parallèle il préside l’association culturelle Throne Of Thanatos, présente sur de nombreuses manifestations depuis 2005
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Punk is not dead
Lexique franco-punk
Solveig Serre & Luc Robène
Une plongée dans l’univers du punk français, de ses débuts jusqu’à la scène contemporaine, à travers 178 entrées.
Vous saurez tout sur le punk français grâce aux auteurs, Solveig Serre et Luc Robène, enseignants et chercheurs, à la tête du collectif PIND. Mais PIND c’est quoi? L’acronyme de Punk is not dead ! Punk pas mort. Le nom d’un projet de recherche consacré à l’histoire de la scène punk en France depuis 1976 jusqu’à nos jours. C’est un retour vers No Future, qui interroge l’existence et les conditions d’existence de la scène punk en France depuis quarante ans. Ça parle de musique et de musiciens, d’artistes et de visuels, de la débrouille et de la vie sur scène ou au squat, d’une création en résistance partout en France. Ça parle des marges et d’un regard sur l’autre. Ça parle de la vie, de la poésie et du corps, de la danse et des manches de guitare, des tatoos et des marques, des filles et des garçons, de la dope et des avenirs qui en meurent, de la jeunesse et de la vieillesse qui surprend toujours en creux ceux qui pensaient ne pas survive à No Future. Ça parle de 1977 et des années 1980, 1990, 2000, 2010.
Ça parle d’aujourd’hui et sans doute de demain. -

Que peut la culture ?
La culture tient aujourd’hui une place ambiguë dans la société : il existe un divorce entre le monde politique et le monde culturel, mais le premier espère mobiliser le second au moment des élections et lors de crises démocratiques aiguës ; la culture classique est représentée comme discriminante et en même temps exerce un fort attrait au moment de grandes expositions par exemple ; le secteur culturel rayonne en termes d’identité symbolique, de visibilité touristique, d’impact économique et se voit aussi dénigré parce qu’il est jugé non-productif.
Le pari de Laurence Engel consiste à ne pas s’arrêter à ce constat et à chercher des pistes utiles à l’écriture d’une nouvelle politique culturelle. Forte d’une expérience qui couvre de nombreux champs culturels, elle revient sur les chantiers importants : de la musique (Philharmonie) au cinéma (Netflix), du numérique à l’audiovisuel, au livre, au design ou au théâtre. Comment redonner à l’État un rôle efficace ? Tel est un des objectifs de cet essai qui vise à renouer avec une politique publique solide.
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En studio avec les Beatles
En 1962, à l’âge de quinze ans, Geoff Emerick décrocha le job de ses rêves en devenant assistant ingénieur du son aux Studios d’Abbey Road. L’endroit était à l’époque mondialement renommé pour ses enregistrements classiques, mais il hébergeait également un obscur label nommé Parlophone, dirigé par George Martin.
Dès sa deuxième journée de travail, Emerick était présent quand un quatuor dépenaillé venu de Liverpool, Les Beatles, vint effectuer sa toute première séance d’enregistrement. La chanson, « Love Me Do », ne tarda pas à grimper dans les hit-parades et, depuis, la musique populaire n’a plus jamais été la même.
Au cours des sept années suivantes, Emerick allait travailler aux côtés des Beatles. À l’âge de dix-neuf ans, Emerick devint ingénieur du son en titre et fut chargé d’enregistrer l’album révolutionnaire du groupe que fut Revolver. À mesure que le groupe et lui-même repoussaient les limites technologiques de l’enregistrement, il mit au point des méthodes qui donnèrent au son des Beatles une nouvelle couleur.
Dans En Studio avec les Beatles, Geoff Emerick relate ses expériences d’ingénieur du son et nous fait visiter l’envers du décor des innovations musicales et des expérimentations sonores d’où résultèrent les meilleurs disques du groupe. -

Le handicap par ceux qui le vivent
La parole est ici donnée à des femmes et des hommes en situation de handicap. Experts au sens premier, ils « éprouvent », ils savent par expérience les résonances d’une déficience motrice, physique, auditive, visuelle, intellectuelle ou psychique. Ils ont accepté de se pencher sur leur réalité existentielle. Comment vivent-ils au quotidien selon un ensemble de contingences : âge, sexe, type et degré de déficience, moment et conditions d’apparition, histoire personnelle ? Leurs propos préviennent contre une pensée toute faite qui négligerait la parole des acteurs eux-mêmes. Ils rappellent une évidence qui fait nécessité : une part essentielle du savoir se trouve auprès de ceux qui vivent cette réalité humaine.
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Sample ! : Aux origines du son hip-hop
« Sample ! » est une injonction. Celle que les producteurs hip-hop se lancent à eux-mêmes depuis près de quarante ans. En allant piller les musiques qui les entourent, ces musiciens donnent naissance à l’un des courants musicaux les plus importants de notre époque et redéfinissent le principe de composition musicale, quitte à faire face aux avocats et à provoquer de retentissants procès. Se pencher sur les samples marquants du hip-hop, c’est explorer de nombreuses portes d’entrée vers cette musique, révéler les secrets de fabrication de hits tels que « California Love » de 2Pac ou « Hard Knock Life » de Jay-Z ou partir à la redécouverte d’artistes oubliés et trop peu connus. C’est parcourir les ponts dressés entre le hip-hop et ses origines soul, jazz et funk, ses relations avec le rock, le classique, la chanson française, la musique tibétaine etc. C’est découvrir l’histoire des technologies qui ont permis ce travail, celle de labels mythiques, de producteurs talentueux. C’est embrasser toute la richesse du hip-hop.
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Evaluer les dispositifs éducatifs et socioculturels
Ce livre est destiné à toutes les personnes souhaitant se familiariser avec la démarche évaluative dans le champ éducatif et socioculturel. Il s’adresse en particulier aux professionnels et bénévoles porteurs de dispositifs qu’ils souhaitent évaluer. L’objectif de cet ouvrage est double. Il vise tout d’abord à guider et accompagner les démarches évaluatives en proposant une méthodologie particulièrement adaptée aux dispositifs de petite et moyenne taille. Les différentes étapes de la démarche évaluative sont abordées dans un processus accordant une place centrale à l’utilité. La méthode proposée invite en effet à ne pas engager d’efforts dans un travail évaluatif avant de s’assurer que la connaissance produite puisse réellement guider la future prise de décision. Nous proposons une démarche à la fois pragmatique et sensible aux particularités contextuelles. Cet ouvrage aspire également à contribuer à la diffusion de la pensée évaluative.
Champ social Éditions, Coll. ETP / Éducations, territoires, partenariats, 120 pages
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Vous avez dit culture ?
Vous avez dit culture ? Mémoires d’un vieux singe, Jean-Gabriel Carasso –
Culture savante, culture populaire, culture jeune, culture d’entreprise, culture numérique, action culturelle, éducation culturelle, politique culturelle…
Le terme culture est utilisé partout pour désigner des réalités très diverses. Mais de quoi parle-t-on exactement ? La culture n’est pas une valise à remplir (un bagage culturel à alourdir), moins encore une échelle à gravir (pour avoir accès à la culture, toujours plus loin, toujours plus haut), mais une attitude, une aptitude acquise et développée tout au long de la vie. La culture est mouvement, curiosité, exercice. La culture est un rapport au monde. Après de nombreuses années de travail dans le domaine du théâtre et de l’éducation, Jean-Gabriel Carasso interroge son parcours, ses expériences, ses rencontres, pour tenter d’éclairer ce concept incertain. Ses « mémoires de vieux singe » offrent à la fois un portrait de l’auteur, celui d’une génération, et invitent le lecteur à se souvenir pour mieux comprendre.
Elève de l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq, il est également diplômé de l’Institut d’études politiques de Grenoble. D’abord comédien au Théâtre de la Clairière, il participe à l’émergence du théâtre pour le jeune public en France (1966/1973). Il anime de nombreux stages de jeux dramatiques et de théâtre au sein des CEMEA (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Éducation Active). Il fonde et anime le Théâtre du Bonhomme rouge, compagnie de théâtre pour le jeune public (1973/1978), avant d’accompagner Augusto Boal, en France et dans le monde, en tant que directeur adjoint du Centre du Théâtre de l’Opprimé (1978/1985). Il dirige ensuite l’ANRAT (Association nationale théâtre/éducation) et participe à la fondation de l’association IDEA (International drama and education association) en 1988/1999. Il est l’auteur de très nombreux textes et publications sur les relations du théâtre et de l’éducation. Il a été enseignant aux Universités de Paris 3 (Institut d’études théâtrales), Paris 10 Nanterre (Centre d’études théâtrales), au Conservatoire national des arts et métiers, à l’Université du Québec à Montréal et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique à Paris. Il est auteur et co-réalisateur de plusieurs films autour du théâtre : Peter Brook, autour de l’espace vide, Les deux voyages de Jacques Lecoq (ARTE), Vers un théâtre citoyen (ARTE)… Il dirige L’Oizeau rare, association de recherches culturelles. (www.loizorare.com)
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Tiers-lieux
Travailler et entreprendre sur les territoires : espaces de coworking, fablabs, hacklabs…
Épiphénomènes d’une mutation sociétale, fruits de l’économie numérique, les tiers-lieux interpellent les décideurs publics territoriaux sur l’attitude à adopter, de l’intérêt bienveillant à une tutelle complète. Ce livre présente un matériau empirique original sur cette réalité émergente, encore mal connue. Il pose de nouvelles questions, encore peu traitées dans la littérature, en s’intéressant à la trajectoire sociale des fondateurs d’espaces de coworking, aux nouvelles manières des jeunes générations de travailleurs du numérique de conjuguer leurs aspirations de liberté et d’épanouissement dans les domaines professionnel et privé, ainsi qu’à leurs nouveaux rapports à la collaboration, au travail, au territoire, à la mobilité et aux questions écologiques.
En coédition avec les Presses de l’université du Québec.
Avec le soutien de la MSHB.
Sommaire :
- La diversité des tiers-lieux avec coworking : le tiers lieu est aussi divers que les parcours et profils de ses fondateurs et utilisateurs
- Le tiers-lieu comme objet des attentions institutionnelles territoriales parce que creuset potentiel d’emplois et d’innovation
- Le tiers-lieu comme expression d’une aspiration réelle à travailler, se déplacer, s’organiser et éventuellement innover, le tout autrement (travail collaboratif)
Les auteurs :
Gerhard Krauss est maître de conférences en sociologie à l’université Rennes 2 et chercheur au laboratoire ESO-Rennes Espaces et Sociétés (UMR CNRS 6590). Ses travaux relèvent de la sociologie des organisations, du travail et de l’innovation, et plus généralement de la sociologie économique.
Diane-Gabrielle Tremblay est professeure titulaire en gestion des ressources humaines et socio-économie du travail, et directrice de l’ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux au sein de l’École des sciences de l’administration de l’université TELUQ (Université du Québec).
Retrouvez cet ouvrage au centre de documentation d’AMPLI, renseignements : 05 59 32 93 49
