Derniers articles

  • Punk is not dead

    Punk is not dead

    Lexique franco-punk

    Solveig Serre & Luc Robène

    Une plongée dans l’univers du punk français, de ses débuts jusqu’à la scène contemporaine, à travers 178 entrées.

    Vous saurez tout sur le punk français grâce aux auteurs, Solveig Serre et Luc Robène, enseignants et chercheurs, à la tête du collectif PIND. Mais PIND c’est quoi? L’acronyme de Punk is not dead  ! Punk pas mort. Le nom d’un projet de recherche consacré à l’histoire de la scène punk en France depuis 1976 jusqu’à nos jours. C’est un retour vers No Future, qui interroge l’existence et les conditions d’existence de la scène punk en France depuis quarante ans. Ça parle de musique et de musiciens, d’artistes et de visuels, de la débrouille et de la vie sur scène ou au squat, d’une création en résistance partout en France. Ça parle des marges et d’un regard sur l’autre. Ça parle de la vie, de la poésie et du corps, de la danse et des manches de guitare, des tatoos et des marques, des filles et des garçons, de la dope et des avenirs qui en meurent, de la jeunesse et de la vieillesse qui surprend toujours en creux ceux qui pensaient ne pas survive à No Future. Ça parle de 1977 et des années 1980, 1990, 2000, 2010.
    Ça parle d’aujourd’hui et sans doute de demain.

  • The SuperSoul Brothers – Rose (Music Video)

    « Rose » extrait vidéo de la soirée “The SuperSoul Brothers meet the CRD Soulphonics Orchestra”

    Un film de Visions Agency France.

    Enregistré au Théâtre Saint-Louis, Pau, France avec le Conservatoire Pau Béarn Pyrénées le 27 novembre 2021.

    Direction artistique : David Noël.

    Arrangements : The SuperSoul Brothers.

    Enregistrement : Greg Corso

    Mixage : Julien Stantau

    Mastering : Ludovic Timoteo

    SuperSoul Line Up :

    • David Noël : leads vocals
    • Ludovic Timoteo : bass, backing vocals
    • Fabrice Seny-Couty : drums, backing vocals
    • Pierre-Antoine Dumora : guitar, backing vocals
    • Julien Stantau : organs, pianos, backing vocals
    • Julien Suhubiette : Slide-Trombone, backing vocals
    • Claire Rousselot-Paillez : backing vocals

    – C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

    – C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.

    – Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…

    – Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.

    « Le Petit Prince » d’Antoine De Saint-Exupéry
  • Ping-Pong Bal

    Ping-Pong Bal

    Le Ping-Pong Bal ou « Bal a tu a jo » est une création éphémère carnavalesque, portée depuis quelques années par le Carnaval Biarnés en partenariat avec la compagnie Hart Brut, la SMAC Ampli et le tiers-lieu La Ciutat. Fin février, quatre musiciens de cultures et d’horizons différents se réunissent durant une semaine pour créer un spectacle autour des musiques à danser. La création est présentée lors de la soirée bal de clôture du Carnaval, au cœur du quartier du Hédas à Pau.


    En 2020, le Ping-Pong Bal avait réunit Lila Fraysse (voix et percussions), Clémence Cognet (violon et voix), Laurent Paris (batterie, percussions, bidouilles) et Xavier Camarasa (Fender Rhodes et piano). Il n’a malheureu-sement pas pu jouer les dates prévues après la première du Carnaval Biarnés.
    En 2021, crise sanitaire oblige, le chapiteau du carnaval n’a pas été dressé sur la place Récaborde… et le Ping-Pong Bal a dû être annulé. Les partenaires du projet ont alors décidé de redoubler d’efforts et de préparer une création encore plus ambitieuse pour 2022 !

    Six musiciens d’horizons différents


    Elle réunira 5 musiciennes et musiciens issus des musiques traditionnelles, du jazz, de l’improvisation, du rock… autour de Jérôme Martineau, percussionniste, batteur, arrangeur bayonnais (Old School Funky Family, Kolinga, David Cairol, Magma, etc.) : Lolita Delmonteil-Ayral, Maider Martineau, Arthur Guyard, Vianney Desplantes et Bastien Marianne.

    Quatre résidences

    Le travail de composition et d’arrangement commencera à l’hiver 2021. Quatre résidences de création seront organisées durant les mois de décembre 2021 et janvier 2022, au sein de différents lieux de la Région Nouvelle-Aquitaine : l’UPCP-Métive, la SMAC Atabal et la SMAC Ampli.

    Jérôme Martineau

    Passionné par la musique depuis l’enfance, il s’intéresse tout d’abord à la batte-rie qu’il découvre de manière autodidacte. Parallèlement, il intègre le cursus de percussions classiques au CNR de Bayonne sous l’égide d’Antoine Gastinel, qu’il quittera avec un DEM en poche. Cela lui permet de découvrir le jazz en intégrant le Big Band du conservatoire mais aussi de s’intéresser à l’harmonie et au piano. Très attiré par le funk et plus généralement la musique « noire afro-américaine », il crée avec ses amis du lycée, le Old School Funky Family et se tourne vers la composition. Enchaînant les participations à des projets de styles divers (jazz, soul, pop, rock), il acquiert une solide expérience qui lui permet de travailler aux côtés d’artistes tels que SatinCoco, Squillante, Mademoiselle K, Bagarre Géné-rale, Alizée, N.U.L, Francis Lassus, La Cie des Musiques Télescopiques, Nicolas Gardel ou encore Christian Vander et Magma. Il participe à de multiples enregis-trements studio et à la réalisation de plusieurs albums (RPZ, Kristel Adams, David Cairol) tout en continuant à développer à cela, son intégration et implication artistique dans le projet Kolinga de l’artiste franco-congolaise Rébecca M’Boungou.

    Lolita Delmonteil-Ayral

    Elle découvre l’accordéon diatonique à l’âge de 15 ans et plonge dans l’univers des musiques traditionnelles occitanes. Elle rencontre Camille Raibaud, avec lequel elle monte La Forcelle, duo accordéon-violon de musique à danser de Gascogne. Après s’être formée en harmonie et en technique vocale au Ciam à Bordeaux, elle obtient son DEM de musiques traditionnelles au COMDT de Tou-louse, et intègre pour 3 années le groupe vocal Cocanha. Le duo La Forcelle de-vient quatuor : Laüsa, une formule à la fois concert et bal qui, tout en puisant dans les musiques traditionnelles gasconnes, fait des emprunts à la musique actuelle, portée par la voix de Juliette Minvielle. Elle se passionne pour la musique gali-cienne et la musique du Nordeste du Brésil, où elle fait de nombreux séjours qui marquent sa pratique musicale. Elle développe également une pratique pédago-gique en animant de nombreux stages d’accordéon et ateliers vocaux. En 2019 elle monte avec Maider Martineau un duo musicalo-théâtral, mêlant musiques traditionnelles et compositions propres : Otxo. Récemment installée au Pays Basque, elle développe ce duo, ainsi qu’un tout récent projet de chanson fran-çaises, encore en gestation.

    Maider Martineau

    Multi-instrumentiste et chanteuse native du Pays Basque, elle découvre la scène par la pratique du bal traditionnel avec diverses formations (Ibiltariak, Bilaka, Oreinak). Elle se produit ensuite dans plusieurs groupes de concert fortement influencés par l’esthétique de la danse, celle-ci n’étant jamais très loin du chant : deux pans importants de la fonction sociale vivante de la tradition basque dont elle est habitée. Ses premiers groupes sont Bostgehio et Sasi Ardiak où elle est aussi compositrice. En tant qu’inter-prète elle chante dans Ptäh, groupe de reprises de Magma, collabore à des al-bums de Frànçois and the Atlas Mountains, joue aux côtés de Thierry Biscary dans son projet Manez eta Kobreak et dans le tout nouveau groupe Albøsax de Mixel Ducau. Affectionnant particulièrement les duos, elle monte TokaTaNoka avec Olivier Bussières au Québec entre 2014 et 2018, puis à son retour, Otxo avec Lolita Delmonteil-Ayral, et enfin Adar avec Arnaud Bibonne autour des mu-siques basques et de Gascogne. Elle se passionne également pour la musique contemporaine et en particulier la musique électroacoustique qu’elle étudie avec le compositeur Bertrand Dubedout. En parallèle, elle enseigne dans des écoles de musique, chœurs et ateliers.

    Arthur Guyard

    Suite à des études universitaires, il rentre dans la classe Jazz du conservatoire de Montauban en 2014. Il passera son diplôme en 2016 et obtiendra le DEM Jazz de la région Occitanie.
    Musicien, compositeur, arrangeur et interpréte il mêle aujourd’hui son language jazz à des sonorités plus contemporaines (Rhodes, orgues, clavinet, synthés) l’amenant ainsi à jouer dans de nom-breuses formations musicales actuelles (Funk, Hip-hop, Soul, Jazz) Depuis 2012, Il développe en parallèle l’accompagnement de films muets no-temment avec la Cinémathèque de Toulouse. Avec plus de 20 films à son ac-tif, il joue régulierement des ciné-concerts en partenariat avec de nombreux cinemas, salles de spectacles et festivals de films.
    Lauréat du prix de composition au tremplin européen jazz d’Avignon en 2018, il travaille également en tant que compositeur et arrangeur pour différents artistes, musiciens et/ou vidéastes.

    Vianney Desplantes

    Musicien éclectique et multi-instrumentiste, formé au Conservatoire National Supérieur de Paris et à La Sorbonne, il s’épanouit au contact de nombreuses esthétiques musicales. Avec l’euphonium, le saxhorn ou l’alboka, il navigue avec joie de la musique de chambre à l’impro-visation libre, en passant par la musique traditionnelle, les musiques du monde et l’orchestre symphonique. Il est membre d’Opus 333, de Kolinga, de l’ONCEIM, de l’Organik Orkeztra et du collectif basque Bi-laka. Il collabore également avec des ensembles d’esthétiques très variées : l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philarmonique de Radio France, l’orchestre Les Dissonances, les ensembles Le Balcon, 2e2m, Links, Muzzix etc. Il est lauréat des 1ers prix des concours in-ternationaux de Tours, de l’UFAM et du concours Bellan. En 2017, il est également « Musicien – jazz et musique classique » de la fonda-tion Lagardère. Depuis 2015,
    Vianney Desplantes compte parmi les artistes Willson. Il a spécialement développé avec eux le modèle Willsax

    Bastien Marianne

    Musicien multi-instrumentiste, il navigue depuis toujours avec passion entre de nombreuses esthétiques musicales. Il fait ses premiers pas sur scène comme guitariste au sein de formations issues de courants Punk/Metal/Noise (Fizt&Furiuz, Enbata,…) pratiquant dans le même temps les instruments traditionnels (alboka, txirula, gaita, pandero…) et plus actuels (guitare, basse, saxophone) dans des formations comme le collectif Bilaka, le groupe de bal Holako, la fanfare de rue Brilili Orkeztra, plus récemment l’ensemble AlbøSax mené par Mixel Ducau, le projet rap Auhen, l’orchestre Astobaba et bien d’autres…En parallèle, il a toujours été très impliqué dans la pratique musicale amateur et populaire en intervenant régulièrement au sein de groupes de danse et de musique traditionnelle dans tout le Pays Basque, autant comme musicien que comme arrangeur.

  • Que peut la culture ?

    Que peut la culture ?

    La culture tient aujourd’hui une place ambiguë dans la société : il existe un divorce entre le monde politique et le monde culturel, mais le premier espère mobiliser le second au moment des élections et lors de crises démocratiques aiguës ; la culture classique est représentée comme discriminante et en même temps exerce un fort attrait au moment de grandes expositions par exemple ; le secteur culturel rayonne en termes d’identité symbolique, de visibilité touristique, d’impact économique et se voit aussi dénigré parce qu’il est jugé non-productif.

    Le pari de Laurence Engel consiste à ne pas s’arrêter à ce constat et à chercher des pistes utiles à l’écriture d’une nouvelle politique culturelle. Forte d’une expérience qui couvre de nombreux champs culturels, elle revient sur les chantiers importants : de la musique (Philharmonie) au cinéma (Netflix), du numérique à l’audiovisuel, au livre, au design ou au théâtre. Comment redonner à l’État un rôle efficace ? Tel est un des objectifs de cet essai qui vise à renouer avec une politique publique solide.

  • Le secteur des musiques actuelles confronté à un contexte difficile de reprise des concerts : entre stigmatisation et déploiement du pass vaccinal

    Le 20 janvier, à l’issue du Conseil de défense et du Conseil des ministres, le Premier ministre a
    annoncé la fin des jauges restrictives pour l’ensemble des évènements dès le 2 février prochain. Le
    Gouvernement a pris la décision d’autoriser dans un deuxième temps et à compter du 16 février
    l’organisation de concerts en configuration debout, ainsi que la reprise des consommations dans les
    salles de spectacle.
    Après bientôt deux ans de pandémie, nos organisations se félicitent que le Gouvernement ait enfin
    entendu le besoin de visibilité nécessaire à l’organisation de concerts.
    En ce sens, nous tenons chaleureusement à remercier les milliers de signataires de la pétition « Les
    concerts assis, ça ne tient toujours pas debout », qui aura aussi permis de mieux mettre en lumière le
    fonctionnement du secteur des musiques actuelles.
    En revanche, nous sommes toujours dans l’incompréhension la plus grande quant à la décision de
    poursuivre l’interdiction des concerts debout au-delà du 23 janvier.
    Cette décision est stigmatisante, arbitraire et infondée scientifiquement : aucune étude n’a à ce jour
    prouvé une circulation accrue du virus lors des configurations debout. Au contraire, plusieurs ont
    même confirmé l’inverse.
    En outre, tant que l’impossibilité de travailler demeure, nous attendons du Gouvernement, tel qu’il
    s’y est encore engagé hier, qu’il prenne en charge les coûts inhérents, que ce soit via l’activité partielle
    ou via la prise en charge des coûts fixes et cela pour l’ensemble des entreprises concernées, quelle
    que soit leur forme juridique.
    Nous en attendons aujourd’hui l’assurance.
    Dès aujourd’hui, l’ensemble des professionnels des musiques actuelles ont à cœur d’encourager le
    public à revenir dans les lieux et les festivals. La tâche est grande, tant la fermeture a été longue
    depuis le début de la crise, mais les équipes se mobiliseront pour relever le défi.
    A cet égard, l’annonce de la mise en place du pass vaccinal dès lundi 24 janvier va notoirement
    compliquer la tâche.
    Comme dans l’ensemble de la société, le sujet fait débat.
    Nos organisations ont-elles à assumer le transfert de responsabilité des décisions prises par le
    Gouvernement ?
    Nous, employeurs, sommes écœurés de devoir briser le secret médical auprès de nos salariés.
    Nous, programmateurs, sommes bouleversés de devoir introduire la condition d’un pass sanitaire
    dans le choix d’un projet artistique.
    Nous, producteurs, sommes dévastés de voir des équipes artistiques exploser de l’intérieur pour des
    différences de statut vaccinal.
    Nous, organisateurs, sommes choqués et meurtris de sérier les citoyens aux portes de nos
    évènements et établissements.
    Plus il y aura de barrières à l’entrée des lieux culturels, plus les publics auront du mal à retrouver le
    chemin des concerts et des activités culturelles.
    Nous appelons donc à ce que le pass vaccinal soit très strictement encadré dans son déploiement et
    sa durée.
    Nous refusons qu’il s’ajoute durablement à toute la série des contrôles déjà en vigueur dans les lieux
    culturels.
    De surcroît, nous posons comme une évidence que tant qu’il sera en vigueur, il ne devra en aucun cas
    être doublé de la présentation d’un test négatif.
    Le Gouvernement a été aux côtés du secteur culturel d’un point de vue financier depuis le début de
    cette crise : nous attendons désormais de lui qu’il encourage activement le retour des citoyens et
    citoyennes dans les salles de concert dès le 16 février prochain.

  • En studio avec les Beatles

    En studio avec les Beatles

    En 1962, à l’âge de quinze ans, Geoff Emerick décrocha le job de ses rêves en devenant assistant ingénieur du son aux Studios d’Abbey Road. L’endroit était à l’époque mondialement renommé pour ses enregistrements classiques, mais il hébergeait également un obscur label nommé Parlophone, dirigé par George Martin.
    Dès sa deuxième journée de travail, Emerick était présent quand un quatuor dépenaillé venu de Liverpool, Les Beatles, vint effectuer sa toute première séance d’enregistrement. La chanson, « Love Me Do », ne tarda pas à grimper dans les hit-parades et, depuis, la musique populaire n’a plus jamais été la même.
    Au cours des sept années suivantes, Emerick allait travailler aux côtés des Beatles. À l’âge de dix-neuf ans, Emerick devint ingénieur du son en titre et fut chargé d’enregistrer l’album révolutionnaire du groupe que fut Revolver. À mesure que le groupe et lui-même repoussaient les limites technologiques de l’enregistrement, il mit au point des méthodes qui donnèrent au son des Beatles une nouvelle couleur.
    Dans En Studio avec les Beatles, Geoff Emerick relate ses expériences d’ingénieur du son et nous fait visiter l’envers du décor des innovations musicales et des expérimentations sonores d’où résultèrent les meilleurs disques du groupe.