Si le financement participatif n’est pas nouveau puisque la légende veut que Mozart y eut recours au XVIIIe siècle pour financer un concert, son principe a été largement amplifié par la révolution numérique qui facilite la mise en relation de projets avec une communauté d’internautes. Depuis un peu plus d’une décennie, de nombreux projets artistiques et culturels ont ainsi bénéficié d’un financement de multiples contributeurs et les fonds collectés par ce mode participatif représentent 45 millions d’euros pour la culture fin 2017. Dans le champ culturel, le financement participatif est, de plus, lié aux pratiques d’autoproduction qui ont considérablement progressé en dix ans.
À partir de données collectées auprès des sites Ulule, KissKissBankBank et Touscoprod, les auteurs interrogent les modalités et les effets de ce modèle de financement pour des projets culturels. Ils analysent le profil des contributeurs, pointant le rôle des multi-contributeurs et celui des proches et révèlent la corrélation, a priori contre-intuitive à l’ère numérique, entre proximité géographique et contribution. Ils questionnent, enfin, l’impact de cette forme de financement sur la diversité de l’offre culturelle.: se trouve-t-elle augmentée ou modifiée par l’autoproduction, notamment dans le domaine musical et cinématographique.? La foule des anonymes soutient- elle les mêmes projets que les producteurs et diffuseurs professionnels ou le financement participatif contribue-t-il à apporter une plus grande diversité de projets artistiques ?
Cet ouvrage est issu d’un appel à propositions de recherche sur le financement participatif dans les arts, la culture et les médias lancé par le ministère de la Culture (département des études, de la prospective et des statistiques) et le laboratoire d’excellence Industries culturelles et création artistique (LabEx ICCA).
Retrouvez cet ouvrage au centre de documentation d’AMPLI, renseignements : 05 59 32 93 49





La famille Carter apparaît d’abord comme l’histoire d’une famille ordinaire, celle d’A.P. Carter, un paysan américain, passionné de musique, qui se bat pour faire vivre sa famille dans les États-Unis de la Grande Dépression. Pourtant, au fil des pages, il devient évident que cette famille fait entièrement partie de la légende de la musique country. Sur les routes américaines, ce groupe mythique est confronté à divers échecs, aux difficultés de l’industrie musicale naissante, à la pauvreté,… mais il a surtout réussi un pari. Celui de faire sortir de vieilles chansons populaires du cercle familial pour les faire entrer dans le patrimoine musical. Ce roman graphique est véritablement à lire comme le témoignage minutieux d’une époque. Finalement un seul regret : ne pas avoir la BO !
California Dreamin… beaucoup connaissent cette chanson. En revanche, qui peut se vanter de connaître Ellen Cohen alias Cass Eliott, une de ses interprètes ? A travers le regard des personnes qui ont croisé son chemin, un portrait touchant de celle qui deviendra Mama Cass nous est dressé. Drôle, entière, amoureuse, plus fragile qu’elle ne voulait le laisser voir, telle est dépeinte l’excentrique membre du mythique groupe The Mamas & The Papas. A l’évocation de ce nom, de nombreuses images et sensations viennent à l’esprit… mais aucunes de celles décrites dans ce roman graphique. Un vrai nouvel éclairage sur ce groupe légendaire et sa chanteuse si charismatique !
